Compte-rendu du stage de photo animalière brame du cerf en Charente-Maritime le 10 octobre 2025
À l'heure où les premières lueurs dissipent la brume enveloppant les sous-bois, un souffle profond résonne dans la forêt. C'est le brame du cerf, cet appel ancestral qui, chaque automne, transforme la nature en théâtre vibrant. Ce jour-là, huit photographes passionnés ont vécu bien plus qu'une simple sortie nature : une véritable plongée sensorielle orchestrée par le photographe professionnel Amar Guillen, dans le cadre d'un stage de photo animalière consacré au brame du cerf.
Durant six jours, ces passionnés venus de divers horizons ont mis leurs sens en éveil, guidés par le défi de saisir l'insaisissable, de figer dans leurs objectifs la puissance et l'élégance d'un des rituels les plus emblématiques de la faune française.
Ce stage photo a été organisé.
Cliquez ici découvrir mes prochains stages photo.Une mise en scène grandeur nature
La Charente-Maritime, souvent associée à son littoral, a révélé ici un tout autre visage : celui de vastes espaces boisés, de clairières ponctuées de lumière et de zones humides où la vie animale s'exprime en toute liberté.
Aux premières heures du jour, cette mosaïque de paysages prenait une dimension presque mystique. Sous les teintes dorées de l'aube, les silhouettes imposantes des cerfs se découpaient entre les troncs, offrant aux photographes des scènes que seul un patient affût peut révéler.
Amar Guillen, qui connaît la région comme sa poche, guidait le groupe avec précision. Zones de passage, lieux de combat, pistes discrètes : rien n'était laissé au hasard. Son approche, fondée sur le respect absolu de l'animal, a permis d'observer sans perturber, et d'offrir à chacun la chance de saisir ces instants où la nature se montre dans ce qu'elle a de plus authentique.
Une formation exigeante, entre technique et intuition
Ce stage de photo animalière consacré au brame du cerf n'était pas qu'un rendez-vous matinal avec les cervidés : c'était aussi une véritable formation technique.
Sur le terrain comme lors des sessions du soir, Amar Guillen partageait sans retenue son savoir-faire. Réglages indispensables en faible luminosité, anticipation des mouvements, choix de la focale, gestion de la profondeur de champ, lecture du comportement animal… Chaque détail comptait, chaque geste pouvait transformer une simple image en photo magistrale. La météo, parfois capricieuse, n'a pas manqué de tester la détermination du groupe. Pluie fine, vent soudain, lumières changeantes…
Autant d'obstacles qui ont poussé les participants à affiner leur réactivité et leur créativité. Mais comme souvent en photographie animalière, ces contraintes se sont révélées des opportunités : un contre-jour inattendu, une atmosphère dramatique, une brume ajoutant une dimension poétique aux clichés.
Quand le sauvage dépasse le cadre prévu
Si le cerf était la star incontestée du séjour, la nature a offert bien plus encore.
Un renard téméraire s'est aventuré à proximité, des chevreuils ont traversé la clairière dans un silence presque chorégraphié, tandis qu'un busard, profitant des courants d'air, offrait une scène aérienne majestueuse.
Ces rencontres, imprévisibles et fugaces, ont apporté une diversité bienvenue et rappelé que dans la nature, la magie surgit toujours lorsqu'on s'y attend le moins.
Des soirées d'échange, de critique et d'inspiration
Chaque fin de journée se transformait en newsroom improvisée. Devant un écran, les photographes analysaient ensemble leurs prises du jour.
Ce moment de partage - parfois exigeant, toujours bienveillant - permettait à chacun de progresser. Amar Guillen, dans un rôle à mi-chemin entre mentor et directeur artistique, guidait le groupe vers une meilleure compréhension de la lumière, de la narration visuelle et du potentiel émotionnel d'un cliché.
Ces instants, enrichis de discussions passionnées, ont forgé une réelle cohésion au sein du groupe et ajouté une dimension humaine forte au stage.
Une expérience qui marque durablement
En repartant, les participants n'ont pas seulement emporté des images, mais un ressenti profond : celui d'avoir renoué avec une nature brute et sauvage, et d'avoir vécu une aventure humaine singulière.
Ce stage restera comme un moment suspendu, où l'art photographique devient un prétexte pour se reconnecter à l'essentiel, à la beauté silencieuse du vivant.
Pour ceux qui rêvent de vibrer au rythme des forêts à l'automne, d'écouter le souffle rauque des grands cervidés et de perfectionner leur regard de photographe, le prochain stage proposé par Amar Guillen s'annonce comme une opportunité à ne pas manquer.
Parce que certaines expériences ne se racontent pas : elles se vivent. Et celle-ci en fait incontestablement partie.
Le commentaire oral des participants
Sabine.
Le commentaire audio de Sabine. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Christiane.
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Josiane.
Le commentaire audio de Josiane. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Annik.
Le commentaire audio de Annik. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Christian.
Le commentaire audio de Christian. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Sabine.
Le commentaire audio de Norbert. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Didier.
Le commentaire audio de Didier. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Daniel.
Le commentaire audio de Daniel. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Quelques photos prises par les participants du stage de photo animalière brame du cerf en Charente-Maritime le 10 octobre 2025
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