Octobre 2012 : compte rendu du stage de photo sous-marine à Marsa Shagra au bord de la mer Rouge, en Egypte
Ce compte rendu est le récit du voyage de photo sous-marine organisé en Egypte, en Mer Rouge, au mois d'octobre 2012. Il a été organisé à l'écolodge de Marsa Shagra non loin de Marsa Alam. Le thème de ce voyage avec des plongées depuis la plage était de photographier les plus belles colonies de coraux durs de la Mer Rouge et les espèces spécifiques qui vivent dans cet environnement particulier. Les deux grands thèmes techniques prévus étaient les harmonies des couleurs et les modelés de lumière pour la photographie en gros plan. Le déroulement de cette semaine exceptionnelle a été au delà de nos espérances les plus folles.
Sommaire
- Les plongées à Marsa Shagra au bord de la mer Rouge, Egypte
- Le déroulement du stage
- Les commentaires écrits et oraux des participants
- Le mot de la fin
Les plongées à Marsa Shagra au bord de la mer Rouge, Egypte

Marsa Shagra est l’un des 3 écolodges situés dans le sud de l’Egypte à 20 kilomètres au nord de Marsa Alam. C’est un centre de plongée pouvant accueillir 200 plongeurs. C'est le plus grand des trois écolodges de la région. C'est aussi à cet endroit que les plongées sont les plus intéressantes.
L’hébergement est composé de bungalows et de tentes. La plupart des plongées s’effectuent depuis le bord le long d’un immense tombant qui descend vers le sud de la Mer Rouge. La première plongée est toujours une plongée d’orientation. L'évaluation est faite par un guide. Il explique comment fonctionne le centre et comment sont gérées les plongées depuis le bord. Ces deux heures sont très importantes même si elles peuvent paraitre longues car elles permettent de comprendre exactement comment se débrouiller quand on est seul. Il est indispensable de connaitre le règlement pour passer une excellente semaine. Une fois cette plongée d’exploration terminée, il reste à trouver un binôme si on est venu seul. En effet, il est strictement interdit de plonger seul.
Les sites de plongée le long des deux tombants nord et sud se caractérisent par l’abondance de corail dur. Il n’y a quasiment pas de corail mou. Pour en trouver il faut aller au large avec un zodiac. Le tombant plonge jusque 60 mètres. Les formations coralliennes sont spectaculaires notamment celles du début du tombant nord avec un immense champ de coraux de feu. Pour les photographes, c’est le royaume du petit poisson : blennies, gobies, poissons ange…Tous les poissons coralliens sont présents. On peut aussi trouver quelques anémones avec de belles crevettes. Pour les photographes, les plongées se concentrent surtout sur la photographie en gros plan et en rapproché. Contrairement à Marsa Nakari, les photographes peuvent trouver de très beaux endroits pour la photographie au grand angle notamment en descendant vers le sud. La température de l’eau est en général de 28 degrés en octobre. La visibilité est bonne comme souvent en mer Rouge. Il n'y a pas de courant. Les plongées peuvent se faire depuis le bord mais aussi en zodiac. C'est une solution très intéressante car les plongeurs peuvent aller beaucoup plus loin qu'en nageant.
Tout comme à Marsa Nakari, le tombant ne possède pas de colonies de coraux mous. Pour photographier du corail mou, une belle épave ou des tortues, il faut sortir du centre. Des camions et des voitures sont mis à disposition moyennant un supplément pour aller à Abu Dabbab pour photographier les tortues ; Abu Ghussum pour l’épave du Hamada ; Dolphin House pour les dauphins ; Elphinstone pour les tombants vertigineux ; Shaab el Nabaa pour les coraux mous et la photographie grand angle. Shaab Abu Dabbad pour la photographie dans les grottes.
Marsa Shagra est un lieu idéal pour suivre un stage de photo sous-marin car toutes les conditions sont réunies pour apprendre les différentes techniques de prises de vue. Toutes les conditions sont réunies sur terre ou sous l'eau pour passer une semaine exceptionnelle de vacances tout en apprenant la photographie sous-marine.
L'avantage d'un centre comme celui de Marsa Shagra est que le nombre de plongées est illimité entre 6 heures du matin et 21 heures le soir. Il est possible de réaliser des clichés à tous les moments de la journée pour saisir les meilleurs comportements animaliers ou les meilleures lumières.
Le déroulement du stage

Un voyage photo permet aux invités de continuer l'apprentissage des techniques photos apprises pendant des stages. Un stage photo comme son nom l'indique est avant tout un voyage photo. Ce stage était destiné à des photographes sous-marins qui avaient de prendre des clichés riches en sujets, en couleurs; le tout avec des lumières uniques.
Un stage est toujours l'occasion pour les participants de partager leurs expériences. Mon travail en tant qu'animateur photo est de donner tous les conseils nécessaires pour améliorer les prises de vues. Je suis là pour remédier aux erreurs et apporter toutes les solutions possibles aux participants.
Je suis un photographe professionnel. Mon expérience pédagogique alliée à ma connaissance des techniques a fait ses preuves pendant toutes ces années d'enseignement. Je ne suis pas avare en conseils. Les invités sont aussi en vacances : la détente reste le maitre mot de ce type de séjour. Mais ce sont aussi des clients qui méritent ce qu'il y a de mieux car ils ont payé pour la prestation. Lorsque j'organise un voyage photo, je m'engage toujours à dispenser des conseils adaptés si un des participants a besoin de conseils adaptés. Cette fois-ci, le déroulement n'a pas dérogé à ces règles déontologiques qui sont les miennes.
Chaque site de plongée, chaque randonnée est prévue pour réaliser les meilleures photos possibles. Nous pouvons passer tout le temps nécessaire à un endroit pour réaliser les photos souhaitées.
Chaque matin, nous prenions notre petit déjeuner vers 7 heures pour être dans l'eau vers 8 heures afin de saisir les belles lumières matinales. Après chaque plongée, nous avions pris l'habitude d'aller prendre un thé au bar pour faire le débriefing de la plongée. C'était toujours l'occasion de parler technique de manière informelle mais très sérieusement. Nous faisions un intervalle de surface de 2 heures avant de repartir pour une seconde plongée. Chaque jour, nous conservions le même objectif car nous avions besoin de trois plongées pour traiter correctement le thème du jour. De plus, j'ai une règle que j'applique toujours lorsque je plonge "conserver le même objectif et le même dôme pour toutes les plongées afin d'éviter le risque de noyade". Après le déjeuner, nous allions nous reposer pendant trente minutes dans nos bungalows. Ensuite, j'assurais un cours informel pour donner un but précis à la troisième plongée. Au retour de la dernière plongée quotidienne, nous allions prendre un goûter constitué par des gâteaux Egyptiens avec un thé bien chaud. Nous regardions le soleil se coucher en attendant d'aller prendre notre douche. La fin d'après midi se terminait sur une revue de photos avec un cours informatique sur la gestion du flux numérique. Tout ce programme peut sembler lourd et chargé mais ce n'est pas le cas. La plupart des cours sont donnés sous la forme de discussions et de questions-réponses. Toute la formation est basée sur des exemples que je montre aux participants pour expliquer les concepts. Finalement, les jours passent sans aucune fatigue et sans que personne ne voit le temps passer. Finalement, tout le programme que j'avais prévu a été respecté. Le tout a été fait dans la détente, la bonne humeur et la convivialité.
Un groupe prend très rapidement des habitudes de vie. Chacun occupe la même place à table ou au moment du thé; sur le zodiac chaque possède son endroit. Les habitudes se créent très vite. C'est peut être le secret d'un voyage réussi car chacun définit sa place et s'y tient. Chaque participant se crée son espace de liberté sans empiéter sur l'espace des voisins. Pour moi, c'est toujours intéressant de voir la magie opérer au fil des jours.
Pendant ce voyage de photo sous-marine, nous avons réalisé 17 plongées pendant 6 jours.La plupart se sont déroulées depuis le bord que ce soit à Marsa Shagra, Marsa Abu Dabbad ou encore Abu Ghussum. Nous n'avons réalisé aucune plongée en zodiac car les conditions à l'écolodge ont été parfaites. Le fait de pouvoir plonger depuis le bord a permis aux participants de ne pas être stressés, de bien prendre leur temps et de s'appliquer. En effet, nous n'avions pas d'horaire à respecter ou des palanquées à attendre. Nous étions complètement libres de faire ce que nous voulions quand nous le voulions.
Ci-dessous, deux diaporamas dont l'un montre quelques photos réalisées par Elena, Laure et Serge.







































































Les commentaires écrits et oraux des participants
Le commentaire audio d'Elena. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) : J'ai connu ce stage par le site d'Amar (www.guillenphoto.com). |
Le commentaire audio de Laure. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) : Ce stage photo a été extrêmement intéressant à cause du lieu qui avait été choisi. Marsa Shagra m'a énormément plu. J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui a régné au sein du groupe. L'entente a été parfaite. Nous avons vécu en symbiose pendant une semaine. |
Le commentaire audio de Serge. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) : J'ai connu ce stage par le site d'Amar (www.guillenphoto.com). |
Le mot de la fin
Pour la première fois, j'ai terminé les cours d'un stage le samedi matin. Habituellement, je conclus le vendredi soir. Mais cette fois comme nous avions passé une semaine magique et exceptionnelle, il m'a semblé à moi et aux invités de terminer par un dernier cours avant le départ. Tout avait été parfait. Nous avons connu une semaine de détente en parfaite symbiose. C'est comme si nous étions les meilleurs amis du monde et que nous avions l'habitude de prendre nos vacances ensemble depuis des années. Je dois avouer qu'avec Serge c'est presque vrai car nous avons partagé 4 semaines de voyage ensemble cette année. Comme je l'ai déjà évoqué plus haut, je conserverai l'image de Laure extatique sur les coraux du jardin japonais. J'étais dans le même état. Je garderai de nouveaux souvenirs de Serge en train de regarder un ou deux épisodes de Star Gate avant de s'endormir (nous partagions le même bungalow). Le mot de la fin sera pour Elena que j'ai appris à connaitre pendant une semaine. Je suis certain qu'elle sera une grande photographe car sa vivacité d'esprit devrait lui ouvrir des horizons qu'elle ne soupçonne pas encore.
Merci à tous les trois pour ce grand moment passé en votre compagnie.
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Amar Guillen est un artiste photographe. Il crée des photos d'art de la nature. Amar exprime en images et en émotions les mystères infinis que recèle la nature. Il a développé un langage photographique personnel, artistique et contemplatif.
La quête de Amar Guillen est de mettre en lumière la préciosité de la nature et de la sublimer.
Son aventure avec la photographie commence en 1987 lorsqu'il achète son premier appareil photo. Il commence à ressentir à cette époque, une véritable fascination pour les paysages somptueux qui l'entourent et la faune qui les peuple. Le besoin d'exprimer ses émotions en image se fait déjà ressentir.
En 2003, il devient photographe professionnel de la nature. Depuis, il se consacre entièrement et professionnellement à la photographie artistique. Ses recherches se cristallisent autour de l'espace sous-marin, de l'univers animalier et des paysages terrestres.
- Écrit par Amar Guillen
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